• Vous allez lire un article auquel je pense depuis plusieurs semaines maintenant, un message destiné à l'équipe de bêta-lecteurs de La douce amertume du café.

    Pour respecter son anonymat, chaque lecteur sera désigné par une lettre (ce n'est pas son initiale mais une des lettres de son (pré)nom). Je pense qu'ils se reconnaîtront.

    Les étapes de ce projet de roman et le résumé de l'histoire se trouvent ici.

     

     

    Chers bêta-lecteurs,

     

    Vous êtes douze à avoir répondu à mon appel. Douze à avoir accepté de lire la première version de mon roman : La douce amertume du café.

     

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  • C'est avec beaucoup d'émotion (et une folle envie de crier ma joie sur les toits) que je vous annonce ce soir une grande nouvelle : 

    Le manuscrit de La douce amertume du café est prêt !

     

    Pour tout savoir sur l'aventure de ce roman, c'est ICI

     

    La phase 4, qui a consisté à annoter, restructurer, corriger, réécrire, relire, modifier..., vient de se terminer. Ce fut un travail intensif, qui m'a occupée pendant trois semaines, au détriment de mon sommeil et de ma santé (mais ça, c'est un détail).

    Après la phase de bêta-lecture (janvier-février), mon roman m'est apparu comme une sorte de puzzle, un méli-mélo de pièces en vrac sur la table.

     

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    Le loup et la brebis

     

    Dans un vaste pré couvert de rosée

    Des moutons gourmands broutaient l'herbe verte

    Sous l’œil fatigué d'un chien de berger

    Qui surveillait peu la prairie ouverte.

     

    Tapi dans l'ombre du bois à cent mètres

    Un loup derrière un tronc dissimulé

    Observait avec un vif intérêt

    Les ovidés fort occupés à paître.

     

    Une brebis du troupeau s'écarta

    Et du loup naïvement approcha.

    Sous le regard luisant de convoitise

    Elle marmonna contre sa bêtise.

    Le prédateur la fixait, immobile,

    Laissant le désir doucement monter.

    — Messire, allez-vous bientôt me manger ?

    Balbutia l'égarée fort docile.

     

    —  Messire, dis-tu ? rit le prédateur

    Tu parles bien et cela est flatteur.

    Je te laisserai poursuivre ta vie

    Si tu berces à nouveau mon ouïe.

    — Comme il vous plaira, joli damoiseau

    Vous trouverez là, dans ce grand troupeau

    La viande tendre de doux agnelets

    Pour ravir votre délicat palais.

     

    Le loup silencieux, la détaillant,

    S'attarda sur ses courbes longuement.

    Puis il ajouta l'air intéressé :

    - Je n'apprécie pas les agneaux de lait.

    Ma préférence, j'ose l'avouer,

    Est pour les fessiers bien développés.

    Tourne-toi donc pour que je vérifie

    Tes jambons qui me semblent bien petits.

     

    La brebis fit volte-face et s'enfuit

    Sans se retourner, loin de l'ennemi.

    Il la regarda partir sans regret

    Jugeant son postérieur maigrelet.

     

    Lorsque son estomac lui rappela

    Que venait de s'échapper son repas

    Il se jura de toujours dévorer

    Toutes les proies sans les évaluer.

     

     

    Moralité

    Mieux vaut saisir les opportunités

    Qui se présentent à soi le matin,

    Plutôt que d'espérer des qualités

    Qui charment l'œil mais ne nourrissent point.

     

    Image : Josh Felise sur Unsplash

     

     


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