• Fables et textes courts

    J'aime écrire des fables, m'amuser à faire rimer les mots, trouver la bonne formule, respecter le nombre de pieds dans chaque vers, compter les syllabes.

    C'est un jeu, une musique.

    N'hésitez pas à lire mes fables à voix haute pour en apprécier toutes les sonorités.

     

    J'écris également des textes courts, fictifs ou autobiographiques.

    Certains d'entre eux sont publiés en ligne sur le site Short Edition.

     

  • Un de mes premiers poèmes...

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  • Short édition : Battantes !

     Je participe au prix Portez haut les couleurs, sur Short Edition.

     

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       Héloïse avançait d'un pas solennel. Le cœur serré, elle gravissait lentement la légère pente qui menait au massif, en goûtant la caresse du gazon sur ses chevilles et la fraîcheur du sol sous ses pieds nus.

        Les couleurs chatoyantes des fleurs l'accueillirent. Le printemps éclatait là, en touches roses, parmes, fuschia... Si le nom des plantes échappait d'habitude à sa mémoire, celui-ci y resterait à jamais gravé : des azalées, avait-il dit.

       La pelouse s'arrêtait en une ligne nette, frontière du parterre fleuri. Héloïse s'agenouilla. D'une main tremblante, elle écarta le feuillage de l'arbuste le plus proche. Elle sourit, soulagée. Il était là. Leur « arbrillon », comme il l'avait surnommé. 

        C'était une pousse frêle, cachée dans ce massif isolé des passants, au fond du jardin des plantes. Un tronc menu sur lequel s'étageaient trois brindilles. Héloïse admira la charpente ciselée. L'arbre avait vaillamment survécu à l'hiver. Quand les frimas l'avaient recouvert de cristaux nacrés, quand le gel avait glacé sa fragile écorce, il avait résisté, fier et droit. Le soleil printanier avait réveillé sa croissance.Timides bourgeons effilés, feuilles délicates, parure vert tendre. Il grandissait, épanoui.

        En août, c'est Oscar qui l'avait repéré :
    — Tu as vu le petit hêtre au pied des azalées ? Il est bien mignon, cet arbrillon !

        Héloïse laissa son esprit voguer au gré des images du bonheur passé. Le déjeuner sur l'herbe, un jeu de corps-à-corps, mille baisers parfumés...

       Oscar n'était plus là.
    Sur un écran de larmes, l'arbrillon dansa pour elle.

     


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    Terrain vague qu'ils disent neuf 

    Premier pas résolu

    Empreinte

     

     Image : Evie Shaffer sur Unsplash

     


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  • Quelques mots, une réflexion personnelle sur le logement, les objets qui nous entourent et nos pratiques numériques... des sujets simples, qui nous concernent tous.

     

     Image : Erda Estremera sur Unsplash

    Acheter une maison

    Ce déménagement ne sera certainement pas le dernier. Mais qui peut dire quand aura lieu le suivant ? Pas avant seize ans, je l'espère. En 2034, donc. Il me semble parfois que la vie est faite de cycles. Seize ans, est-ce quatre cycles de quatre ans ? Nous verrons. Ce qui est certain, c'est que nous aurons bientôt un crédit immobilier à rembourser, un fil à la patte pour les seize prochaines années. Comme je l'avais déjà évoqué dans ce poème, nous avons pris une grande décision : mon compagnon et moi allons devenir propriétaires.

    Acheter une maison, c'est se mettre un fil à la patte, donc. Est-ce un choix délibéré : se lier pour ne plus être tenté de s'envoler ? C'est en tous cas un choix difficile à faire pour toute personne qui, comme moi, est adepte de la liberté. Il faut accepter de s'enraciner, de poser ses valises, de signer un contrat à durée indéterminée avec cette bâtisse qui va nous abriter.

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