• "Un très bon roman, tout en douceur,

    avec sa pointe d'amertume."

    (Sandra, Cinquième de couv')

     

    Premiers retours sur mon roman, La douce amertume du café...

    Deux mois après la publication, les premières chroniques arrivent sur les blogs littéraires. Les lecteurs découvrent l'histoire de Lisa, le personnage principal, une jeune femme de 28 ans qui veut faire du vide dans son appartement pour prendre un nouveau départ dans la vie.

    Je vous invite aujourd'hui à découvrir les avis de trois blogueuses. Trois regards différents, positifs et riches, qui me vont droit au cœur et qui, je l'espère, vous donneront envie de lire, à votre tour, La douce amertume du café.

     

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Quelques mots, une réflexion personnelle sur le logement, les objets qui nous entourent et nos pratiques numériques... des sujets simples, qui nous concernent tous.

     

     Image : Erda Estremera sur Unsplash

    Acheter une maison

    Ce déménagement ne sera certainement pas le dernier. Mais qui peut dire quand aura lieu le suivant ? Pas avant seize ans, je l'espère. En 2034, donc. Il me semble parfois que la vie est faite de cycles. Seize ans, est-ce quatre cycles de quatre ans ? Nous verrons. Ce qui est certain, c'est que nous aurons bientôt un crédit immobilier à rembourser, un fil à la patte pour les seize prochaines années. Comme je l'avais déjà évoqué dans ce poème, nous avons pris une grande décision : mon compagnon et moi allons devenir propriétaires.

    Acheter une maison, c'est se mettre un fil à la patte, donc. Est-ce un choix délibéré : se lier pour ne plus être tenté de s'envoler ? C'est en tous cas un choix difficile à faire pour toute personne qui, comme moi, est adepte de la liberté. Il faut accepter de s'enraciner, de poser ses valises, de signer un contrat à durée indéterminée avec cette bâtisse qui va nous abriter.

    Lire la suite...


    2 commentaires
  • Depuis le début de la soirée, ils dansaient au milieu du salon, emberlificotés dans la musique, enchaînés par les notes, soudés l'un à l'autre en une valse unique. Assis dans le canapé, le garçon admirait ses parents qui tournaient, emmêlés et marbrés. Apparut alors une crème glacée bicolore, avec ses parfums préférés : sa mère, à la robe rouge framboise, son père au costume blanc vanille.

    Quand l'incident s'est produit, personne n'a rien compris. La jupe carmin s'est étalée au milieu des invités, dans un gémissement de surprise. La musique s'est arrêtée et un cercle s'est formé autour de la danseuse blessée. Elle s'est massé la cheville en affirmant d'une voix flûtée :

    — Vous voyez, Georges, mon équilibre n'est plus ce qu'il était. Il va falloir le faire réviser.

    La danse reprit sans eux. Incapable de poser son pied douloureux, elle décréta qu'il était l'heure de boire une coupe avec le sénateur.

    Au buffet, l'enfant s'approcha, chemise blanche immaculée, cheveux plaqués, nez levé. 

    — Que voulez-vous boire, mon chéri ? Un verre de jus de fruits ?

    — Une coupe de champagne serait la bienvenue, dit-il avec sérieux, une lueur d'avidité dans les yeux.

    — Tenez, faites-vous plaisir, lui répondit sa mère.

    Il trempa ses lèvres dans le nectar pétillant. Une grimace fugace laissa aussitôt place à un sourire éclatant.

    — Si je bois du champagne, c'est que je suis grand !

    — Vous l'avez toujours été, mon enfant. Dès votre premier cri, vous avez totalement empli mon cœur de maman. Vous êtes un géant.

    Le père et le sénateur trinquèrent. Jamais Louise n'avait fait si belle déclaration à son petit... pardon, grand... garçon.

     

    Texte écrit après avoir lu En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut.

    Je vous invite à découvrir ce roman léger et amusant, sérieux et décapant, qui fait valser le rire avec la folie et twiste finalement vers la tragédie. Les premières pages sont offertes par l'éditeur sur son site : Finitude

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires