• Voici mon dernier coup de cœur. A lire sans modération.

     

     

    Titre : Une bonne intention

    Autrice : Solène Bakowski

    Auto-édition - Juin 2017

     
    Présentation de l'auteur :

    Mati a neuf ans. Elle a perdu sa maman. Son père s’enlise dans le deuil et sa grand-mère s’efforce, à sa manière, de recoller les morceaux. Un soir, la petite ne rentre pas de l’école. On imagine le pire, évidemment. Comment croire que tout partait d’une bonne intention ?
     

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • A tous ceux qui souffrent, même l'été.

     

    C'était le jour de mes 31 ans. Vous étiez beaux, gais, innocents. Les roses que vous étiez allé acheter chez le fleuriste avec votre papa ornaient le centre de la table. Elles étaient rouges, couleur du bonheur.

    Quand j'ai soufflé les bougies plantées sur la tarte aux pommes, mon dessert préféré, vous étiez près de moi. Vos petites bouches aux dents de lait se sont arrondies pour m'aider. Ensemble, nous y avons mis du cœur et nous avons éteint les flammes. En souriant, nous avons posé pour la photo, pour fixer à jamais ces instants de complicité.

    J'étais heureuse en ce jour d'anniversaire. Vous étiez nés, vous étiez là. Mes amours que j'avais tant désirés, mes enfants que j'aime tant.

     

     

    Pourtant, dans mon regard, un voile presque imperceptible s'était glissé.

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Absente pendant quelques jours, j'étais partie loin, très loin... dans un univers aquatique sous-marin, où j'ai rencontré des poissons, des sirènes, des plongeurs, l'épave d'un navire ancien...

     

    J'ai voyagé autour du bassin méditerranéen, dans l'Atlantique et près des atolls du Pacifique. J'ai visité la planète à des époques variées, de l'Antiquité au monde contemporain. Et j'ai rencontré un auteur danois qui cherchait l'inspiration pour écrire un conte de fées.

    Chut ! Je n'en dirais pas plus car je me suis engagée à garder le secret.

    Oui, je me suis engagée auprès de l'auteur qui a eu la gentillesse de me laisser découvrir son texte. Un « brouillon » ? Non, pas vraiment. Une œuvre qui mûrit au soleil, et qui va prendre cet été les couleurs et les arômes qui en feront, j'en suis sûre, un très beau roman.

     

    Pour l'auteur, qui a passé de longues heures à relire et corriger son roman, l'étape de la bêta-lecture est un passage obligé mais délicat. Il doit ccepter de partager son écrit. Laisser des lecteurs inconnus goûter ce plat qu'il a mis si longtemps à élaborer. Attendre avec angoisse leur retour par mail. Grimacer en découvrant les critiques acerbes. Souffler devant les encouragements. Sourire face aux compliments.

    Ensuite, l'auteur doit prendre du recul. Calmer ses émotions. Reprendre le contrôle et remettre sur le métier son ouvrage.

    Pour en savoir plus : Les dix commandements de la bêta-lecture

     

    Je pense être une bêta-lectrice bienveillante... Mais une correctrice exigeante. Je note tous les petits défauts qui me sautent aux yeux : coquilles, bien sûr, erreurs d'orthographe, problèmes d'accords ou de substituts... Tous ces détails qui font la différence entre un texte abouti et un travail d'amateur.

    J'avoue ne pas me sentir légitime pour juger de l'avancée de l'intrigue ou donner des conseils sur la construction de l’œuvre. J'indique les passages qui me semblent plus longs, plus ennuyeux. Je pose des questions sur les personnages, leurs sentiments, leurs actions. Mais l'auteur reste le compositeur et choisit seul l'ordre des scènes, la pertinence d'un dialogue ou les sauts narratifs.

    C'est la troisième fois que je réalise une bêta-lecture. Je n'ai pas eu la chance, jusqu'ici, de voir les romans que j'ai (bêta-)lus arriver jusqu'au stade de l'édition. J'espère que celui-ci sera le premier...

     


    1 commentaire
  •  

    Les deux grenouilles

     

    Une grenouille verte sortit de l'étang

    Elle se prélassa seule au soleil couchant

    — Bientôt les vacances ! se dit-elle en baillant

    Je vais pouvoir partir, voyager simplement.

     

    Verte était heureuse de sa liberté.

    Jeune et célibataire, elle aimait l'aventure

    Les rencontres d'un soir, fêtes et nuits hachées

    Théâtre, festivals, vernissages et culture.

     

    Mais la vie n'avait pas été gaie cette année.

    Verte avait bien souffert de son corps abîmé.

    Examens, traitements, elle avait affrontés

    Calme, sans se plaindre, pour ne pas déranger.

     

    Elle avait pour amie depuis sa tendre enfance

    Une belle rousse qui peu lui ressemblait :

    Elle vivait en famille et n'avait pas la chance

    De pouvoir chaque jour sortir et s'amuser.

     

    Était-ce jalousie ou bien manque de temps ?

    Rousse ne s'intéressait jamais à sa santé.

    Elle ne remarquait pas son silence souriant.

    A une vie légère elle l'avait associée.

     

    Ce soir-là quand Rousse arriva sur la rive

    Elle était agitée, parlait d'une voix vive,

    Heureuse de pouvoir annoncer à tout-va

    Le succès de têtard au baccalauréat.

     

    Verte regardait Rousse et ne l'écoutait pas.

    Elle la laissait sans fin débiter son babil

    Enfants, jardinage, déco et petits plats,

    Comment pouvait-on vivre en étant si futile ?

     

    Rousse parlait toujours. Puis elle lui demanda : 

    — Un caviar de crapaud, tu penses que ça plaira ?

    Têtard sera heureux de te voir samedi

    Pour fêter son diplôme et sa nouvelle vie.

     

    Verte n'en pouvant plus leva les yeux au ciel,

    Lança « Bonnes vacances » et disparut dans l'eau.

    Pourquoi était-elle donc restée ainsi fidèle

    A cette mère poule centrée sur son ego ?

     

    Moralité :

    Au bonheur apparent, il ne faut pas se fier

    Celui qui semble libre a besoin d'amitié

    C'est en lui accordant une attention sincère

    Qu'on révèle une faille ou une douleur amère.

     

    Retrouvez mes autres fables en cliquant sur fable dans le nuage de mots.

    Sur l'entraide et l'amitié, vous pouvez lire : Le coq et la souris.

     


    votre commentaire
  • Aujourd'hui, j'ai vidé mon cartable. Je l'ai rangé dans un placard, à l'abri de la poussière, où il va sagement attendre la rentrée.

    Sur la table en verre du séjour, j'ai arrangé dans un vase les bouquets de fleurs qu'ils m'ont offerts. Et j'ai relu leurs petits mots.

    Lire la suite...


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires